Dans ses écrits et ses enseignements, Louis Marin a su confronter et concilier les enjeux, les concepts et les méthodes de multiples disciplines, en premier lieu de la philosophie, de l’histoire, de la linguistique et de la sémiologie, pour mener l’étude à la fois historique et théorique des faits et des structures de représentation.
Il a traversé et relié entre eux de nombreux champs, avec une érudition, une sensibilité et une acuité qui permis de rendre visibles les pouvoirs, sociaux, politiques, et méta-psychologiques de l’image, considérée comme une catégorie ontologique (voir l’introduction Des Pouvoirs de l’image).
Parmi les sujets qu’il a ainsi complètement renouvelés citons sans ordre la pensée de l’Utopie, la peinture italienne du Quattrocento, le portrait, Stendhal, Montaigne, l’écriture de soi, les entrelacs du pouvoir et de la représentation, Louis XIV, Pascal et Port-Royal, Nicolas Poussin, et Philippe de Champaigne.